isaac cole powell

qu'est-ce qui t'inspire ?
Les gens, leurs personnalités sont tellement riches et différentes entre eux d’une part et de la mienne. Chaque personne avec laquelle on interagit nous offre finalement la possibilité de découvrir d’autres parties de nous. J’essaie de me mettre à leur place, de les comprendre pour peut-être aussi mieux me comprendre moi-même.

quelles sont les personnes qui constituent des références pour toi dans ton métier ?
Je pense à celui qui m’a mis en scène dans West Side Story, Ivo Van Hove, et à celui qui partage ma vie Wesley Taylor. Ils me tirent tous les deux vers le haut chacun à leur façon et me rendent à la fois un meilleur artiste mais surtout une meilleur personne.

quel compliment aimerais tu entendre où ré-entendre dans ton métier ?
Je suis plus sensible aux compliments qui touchent à mon travail d'acteur que de chanteur ou de mannequin. Mon objectif en tant que comédien est de proposer quelque chose de sincère, d’unique, d’ancré, d’émouvant, quelque chose qui viens de moi et qui pourtant touche à l’humanité de celui qui la reçoit.

la ville ou la destination qui t’inspire ou te ressemble ?
Je pense immédiatement au Costa Rica. J’y suis allé plusieurs fois et suis tombé amoureux de ce pays qui est inspirant à chaque instant. Peut-être est ce dû à ce qu’ils appellent là-bas la « pura vida », cette joie qu’il y a partout dans l’air, ou bien est-ce la nature qui touche au sublime entre cascades et forêts. Tout est simple, tout me ramène à l’essentiel, à une forme de lenteur apaisante et pourtant joyeuse. Ce pays est une ode à la vie.
« Chaque personne avec laquelle on interagit nous offre finalement la possibilité de découvrir d’autres parties de nous. »
comment définirais tu ta façon d’être et de vivre ?
Je me dirige dans l’existence avec curiosité, c’est elle mon moteur. Ma curiosité m’emmène par la main vers les gens et les choses, à la découverte de nouvelles expériences. Je suis finalement toujours en recherche, entre curiosité et espoir.

quel a été ton plus gros challenge ?
J’ai seulement 26 ans, je n’ai pas une immense carrière derrière moi. Mon plus grand défi, ce qui m’a fait le plus grandir demeure pour le moment la comédie musicale West Side Story aux côté d’Ivo Van Hove. Je voulais travailler avec lui depuis des années, je savais que j’apprendrais énormément sur mon jeu d’acteur en étant à ses côtés, que j’en saurais plus ce que je peux faire, sur le chemin encore parcourir. J’ai gagné en maturité et je peux dire que cela m’a changé de bien des façons.

as-tu des rituels dans ta vie ou ton métier ?
Je fais systématiquement des exercices de respiration avant de monter sur scène, si je ne les fais pas, je sais d’avance que quelque chose ira de travers. Et puis je suis assez superstitieux, par exemple on ne prononce jamais (au grand jamais !) le mot Macbeth dans un théâtre, cela porte malheur à la pièce. Un soir de représentation un critique du NY Times devait venir et quelqu’un a lâché le mot interdit. J’ai du faire faire à toute l’équipe une série d’exercice pour inverser la malédiction. Je trouve aussi parfois des pièces au sol, quand elles ont la tête vers le haut -signe de chance - je les ramasse une seconde avant de les reposer pour que quelqu’un d’autre les trouve après moi..
« Ma curiosité m’emmène par la main vers les gens et les choses, à la découverte de nouvelles expériences. Je suis finalement toujours en recherche, entre curiosité et espoir. »
le type de film ou comédie musicale qui t’énerve ?
Tout ce qui manque de substance en se déguisant derrière le spectaculaire, je vois un manque de tact dans l’abus de paillette, d’empathie derrière l’extravagance. L’art quel qu’il soit doit te bouleverser ne serait-ce qu’un peu. Sinon cela manque tout simplement de cœur voire pratiquement d’honnêteté. Il ne faut pas faire perdre de temps aux gens, il est trop précieux.

l'endroit où l'on te trouve habituellement ?
Je vis à New-York maintenant, du côté d’Harlem, je descends de chez moi en métro avec mon skateboard sous le bras jusqu’à Central Park, pour pique-niquer et le plaisir de remonter vers Harlem en skate, parce que la balade est juste magnifique.

ton objet fétiche ? combien pèse-t-il ?
Je ne peux donc pas parler de mes trois grenouilles ? Dommage. Je les ai même emmenées avec moi en Caroline durant le confinement. Au risque de paraître techno-addict, je vais répondre : mon téléphone, un iPhone 7 (138g). Je préfère de loin l’honnêteté au tabou. Je n’y suis pas attaché pour l’objet mais pour ce qu’il représente. Mon téléphone est mon sésame vers les autres, vers mes souvenirs, vers l’information.

ce qui a du poids dans ta vie ?
La famille, celle que j’ai choisi comme celle de sang. L’éducation, la volonté d’apprendre jusqu’à la fin, je ne suis jamais aussi heureux que lorsque j’ai le sentiment d’avoir élargi mon champ intellectuel. L’art, pour sa capacité à me nourrir comme à donner. Et enfin la nature qui me ramène à moi-même.

tes objets le gramme, quels sont-ils ? comment les portes tu ?
J’ai deux bracelets, un câble 9g en argent 925 poli et le bracelet ruban 7g en argent 925 poli. Je les porte ensemble parfois mais j’aime aussi en jouer en fonction de ce que j’ai envie de porter.

si le gramme était un film ?
Je pense immédiatement à A single Man de Tom Ford. Epuré, précis, sublime.
« L’art quel qu’il soit doit te bouleverser ne serait-ce qu’un peu. Sinon cela manque tout simplement de cœur voire pratiquement d’honnêteté. »
son accumulation
bracelet-cable-argent-925-9g-bijoux-pour-homme
bracelet-cable-argent-925-9g-bijoux-pour-homme

bracelet câble le 9g

argent 925 lisse poli

440 € -%

bracelet-ruban-argent-925-7g-bijoux-pour-homme
bracelet-ruban-argent-925-7g-bijoux-pour-homme

bracelet ruban le 7g

argent 925 lisse poli

290 € -%

bracelet-beads-argent-925-25g-bijoux-pour-homme
bracelet-beads-argent-925-25g-bijoux-pour-homme

bracelet beads le 25g

argent 925 lisse poli

890 € -%

bracelet-ruban-argent-925-21g-bijoux-pour-homme
bracelet-ruban-argent-925-21g-bijoux-pour-homme

bracelet ruban le 21g

argent 925 lisse poli

450 € -%

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