mélanie huynh

raconte moi ce qui t’a amené à ton métier de styliste ?
cela remonte à la petite enfance, à cette époque où l’on a des poupées, je cousais des vêtements pour elles, elles étaient mes petits top models. plus grande, j’ai dépensé tout mon argent de poche dans les magazines de mode, puis tout celui de mes baby-sitting. j’ai le souvenir de ce papier peint avec des filles à clochettes, je l’avais complètement recouvert de pages découpées dans vogue, dans max... il y a ces heures passées aussi dans la chambre noire de mon beau-père photographe qui m’ont donné l’amour du tirage photo, de l’image prise puis révélée. mes études dans la mode se sont terminées par plusieurs stages, le dernier effectué chez vogue fut la révélation et la chance de ma vie. j’ai été embauchée et j’ai côtoyé des personnes talentueuses comme tom pécheux et mon mentor carine roitfeld ...

qu’est-ce qui nourrit ton style, quelle est la source de ton inspiration dans ta façon de t’habiller au quotidien ?
je ne peux pas passer ma vie entourée du monde de la mode et des tendances sans être évidemment influencée par elles. je fais en sorte de me les réapproprier à ma manière, d’y apporter une touche personnelle comme l'imprimé léopard, un de mes préférés. l’inspiration est partout, il faut toujours regarder autour de soi, je passe beaucoup de temps dans les expositions, à observer les lignes architecturales des villes, à écouter de la musique afin d’ouvrir de nouveaux territoires. la rue aussi est une source intarissable d’idées, les femmes sont d’une ingéniosité incroyable. être française est aussi une forme d’exigence, savoir gérer le chic en y apportant cette touche légèrement décalée qui nous caractérise. finalement, il faut quoi qu’il arrive être soi-même, adopter un style libre, ne jamais succomber à la caricature de la mode qui travestit au lieu d’embellir.

quelles sont les personnes qui constituent des références pour toi dans ton métier ?
j’imagine que je ne serai pas la seule à citer yves saint-laurent, christobal balenciaga, alaia, martin margiela ou helmut lang, ce sont des monstres merveilleux de la mode, ils ont su chacun à leur façon revendiquer des partis-pris qui leur sont propres, exposer leur vision et ne l’imposer qu’à la force de leur talent. il y a également des photographes qui sont des repères comme newton, bourdin, teller. je pense à nouveau à carine roitfeld évidemment, elle est pour moi une véritable incarnation de la mode, sa passion est communicative, son statut de référence ne l’a jamais empêchée de faire preuve de bienveillance pour ceux qui travaillent avec elle. elle m’a tout appris en matière de mode mais aussi de conduite de vie.

quel compliment aimerais tu entendre où ré-entendre dans ton métier ?
tout simplement « j’aimerais retravailler avec toi ». on n’est jamais aussi fort qu’à plusieurs, je ne fais pas les choses seule, les belles séries sont le fruit d’un travail d’équipe, de l’interaction de plusieurs personnes qui font corps autour d’un sujet.
je suis très sensible aux énergies, j’aime l’idée que je fais partie d’un projet, que j’y apporte la mienne mais elle doit circuler avec d’autres.

la ville ou la destination qui t’inspire ou te ressemble ?
c’est très difficile de choisir, j’aime tellement d’endroits, j’ai une âme de globe-trotter voire plutôt un problème de bougeotte. j’adore hong-kong et tokyo, je suis forcément très attirée par l’asie, par son sens de l’esthétique, sa gastronomie, la façon d’être des gens là-bas... honnêtement je suis bien partout où mes valises se posent, à condition qu’il ne fasse pas trop froid tout de même !
« l’inspiration est partout, il faut toujours regarder autour de soi, je passe beaucoup de temps dans les expositions, à observer les lignes architecturales des villes, à écouter de la musique afin d’ouvrir de nouveaux territoires. »
comment définirais tu ta façon d’être et de vivre ?
je vis passionnément, je voudrais essayer de nouvelles choses en permanence, ne rien manquer, tout voir. je suis insatiable. cela peut être un peu fatiguant, pour les autres plus que pour moi certainement. je remplis donc beaucoup trop mes journées. la vie est une gourmandise, je ne serai jamais rassasiée. j’essaie néanmoins malgré mon côté très speed de conserver des repères forts, des moments très simples avec ma famille et mes enfants, durant lesquels je me ressource.

as tu des rituels dans la vie ?
le sport me vient à l’esprit en premier, car il structure mes journées, c’est la condition de mon bien-être. je disais tout à l’heure que je suis toujours en train de faire mille activités dans une journée, cela m’oblige aussi à être très organisée, j’aime que les choses soient à leur place, cela me permet de gagner en efficacité, le rangement peut donc être un de mes rituels. le sens plus littéral du mot rituel me fait penser à mes buddhas devant lesquels j’essaie de passer quelques minutes paisibles par jour. et si je pense à le gramme, je dirais que je ne peux pas sortir sans mes bijoux, je suis déjà retournée chez moi les chercher car j’étais - comme souvent - partie beaucoup trop vite !
« le sport me vient à l’esprit en premier, car il structure mes journées, c’est la condition de mon bien-être. »
le style qui t’énerve ?
objectivement, aucun style ne m’énerve, je ne juge pas, chacun est libre de s’habiller comme il l’entend. au delà du style, il y a la façon d’être, tu peux t’habiller comme une reine, si tu n’as pas de respect de l’autre, de savoir-vivre alors tu perds le principal : l’élégance.

un endroit de prédilection où te trouver habituellement ?
j’assume pleinement mon côté rive droite ! je suis la plupart du temps au bureau dans le 8e, j’enchaine les allers et venues à partir de là. je déjeune souvent à côté à l’avenue ou chez hanawa.

ton objet fétiche ? combien pèse-t-il ?
mon objet fétiche ne pèse absolument rien car c’est une odeur. je ne me drogue qu’au parfum de la fleur d’oranger que j’achète sous toutes ses formes et dans des marques très variées.

ce qui a du poids dans ta vie ?
la famille évidemment. sans la famille, on est finalement rien, ce qu’on fait perd tout son sens. je pense en particulier à mon mari qui est mon ange-gardien, et à mon binôme depuis toujours, ma soeur.

tes objets le gramme, lesquels sont-ils et comment les portes-tu ? qu’est ce qui t’attire chez le gramme ?
j’ai le câble en or. je le porte en accumulation avec d’autres bracelets de chez cartier. je suis également fan des bagues 1 gramme de le gramme, ces bagues tellement fines qu’on dirait des fils d’or ou de diamant.

si le gramme était un vêtement ?
un jean slim, une seconde peau unisexe et indispensable.
« mon objet fétiche ne pèse absolument rien car c’est une odeur. je ne me drogue qu’au parfum de la fleur d’oranger que j’achète sous toutes ses formes et dans des marques très variées. »
son accumulation
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